“S’il fallait situer ma création, j’aimerais que l’on parle d’art poétique mais surtout pas d’art naïf: ma peinture, ce sont des mots en couleurs, des rêves en tableaux. C’est surtout une appropriation de “Ma Ville”.
J’ai rencontré l’œuvre du Peintre Autrichien Hundertwasser, la poésie de Prévert… la nature entre les dalles de béton, la marguerite qui devient dans cet environnement, un bouquet d’espoir. J’ai rencontré à Paris, le critique d’art Dominique Jacquemond qui m’a encouragé et accompagné et j’ai le souvenir d’un stage dans l’atelier de lithographie Pons ou les pierres gardent en mémoire la main de Poliakoff, Nicolas de Staël ….
Je n’ai pas connu le Beyrouth de la forêt des Pins, l’animation, le bruit et les odeurs de la place des canons. Je n’ai pas pu voir la mer à travers les champs de bananiers, les collines blanches de pétales des amandiers : JE SUIS DE La GÉNÉRATION DE LA RECONSTRUCTION ; on a scié le néflier qui poussait dans les ruines.”